Paiement sans contact : comment éviter le piratage ?

La pandémie de Covid 19 a eu quelques effets surprenants. Parmi ceux-ci, le franc succès du paiement sans contact, qui ne devrait pas se démentir. Fin 2019 déjà, cette technologie réalisait 30 % des transactions, dont les trois quarts des cartes environ en étaient alors équipés. Mais ce type de paiement était plafonné à trente euros, limite repoussée à cinquante à l’occasion de la crise sanitaire. On imagine dès lors le succès d’une telle technique ! La technologie sans contact permet en effet d’effectuer un paiement avec une carte bancaire sans toucher le terminal, ce qui représente un intérêt certain en termes d’hygiène et de transmission du virus. Mais si le sans contact est plus sûr pour notre santé, qu’en est-il de la sécurisation de ces paiements « à la volée ? »

 

Les secrets du paiement sans contact : la technologie RFID

Le paiement sans contact repose sur la technologie NFC ou Near Field Communication, elle-même issue de la RFID, Radio Frequency Identification. Cette dernière, inventée lors de la Seconde Guerre mondiale, a tout d’abord servi à identifier les avions entrant dans l’espace aérien britannique : ami ou ennemi ? Le contrôle aérien utilise toujours la RFID. Cette dernière connait maintenant divers usages ; protection des sites sensibles, tags d’identification, clés sans contact, badges d’autoroute…

Sa déclinaison NFC se caractérise par une très courte portée, qui n’excède pas dix centimètres. Elle permet à deux objets équipés de puces NFC d’échanger des informations. Le lecteur de cartes bancaires peut ainsi lire les informations de la carte et procéder au paiement. Bien sûr, les banques ont décidé de plafonner le montant des paiements sans contact. Tout d’abord limité à vingt euros, il a été porté à trente euros en 2017, puis à cinquante euros en mai 2020. Autre précaution, le nombre de paiements sans contact effectuables dans la même journée est également limité.

 

Avantages et risques du paiement sans contact

Si le sans contact séduit les consommateurs, ce n’est pas seulement pour des raisons sanitaires. L’extrême simplicité de cette technique facilite les achats et raccourcit le temps passé en caisse. De plus, il n’est plus nécessaire de manipuler de la monnaie, lourde et encombrante. Le détour par le distributeur n’est plus obligatoire pour s’acheter un café ou des timbres. Car le paiement sans contact présente l’immense avantage de ne pas avoir de limite basse. Chez le boulanger comme devant un distributeur de boissons, c’est un atout non négligeable !

Revers de la médaille, le paiement sans contact présente aussi des dangers et des failles. Par exemple, si vous vous faites voler votre carte bancaire, le voleur pourra l’utiliser chez divers commerçants même s’il ne connaît pas votre code. C’est l’une des raisons pour lesquelles le montant du paiement est plafonné. C’est d’ailleurs une bonne chose car il est très difficile de prouver que ce n’est pas vous qui avez effectué les paiements.

Autre danger du sans contact, le piratage. Deux méthodes existent. Dans la première, le pirate s’approche de vous à faible distance, par exemple dans un métro ou un bus bondé équipé d’un terminal de paiement électronique. Une somme est préalablement rentrée dedans et s’il parvient à établir une liaison NFC avec votre carte bancaire placée dans une poche ou dans un sac à main, il encaisse ladite somme. Répétée un certain nombre de fois sur plusieurs victimes, l’opération peut s’avérer très rentable. Le second type de piratage consiste, avec la même technique d’approche, à « aspirer » vos données bancaires sur un smartphone. Puis, à les utiliser pour effectuer un paiement en ligne.

 

Comment protéger vos moyens de paiement sans contact ?

Il existe toutefois des parades pour contrer cette nouvelle catégorie de pickpockets. La première, certes radicale, consiste à désactiver l’option sans contact de votre carte bancaire. Il suffit d’en faire la demande auprès de votre banque. Autre possibilité, pour parer le second risque de piratage, vous pouvez bloquer les achats en ligne avec votre carte.

Cependant, la plupart d’entre nous ne sont pas prêts à se passer du confort du sans contact, même au prix de la sécurité. Quant aux achats internet, ils sont aujourd’hui totalement ancrés dans nos mœurs. Il existe heureusement des solutions matérielles, très simples de mise en œuvre, pour protéger nos moyens de paiement sans contact. Il suffit pour cela d’utiliser des protections RFID. Elles se présentent sous deux formes. Il peut s’agir d’une simple carte de protection RFID, qui fonctionne comme un brouilleur. Il vous faudra la conserver en permanence avec votre carte bancaire. Le porte-carte peut également posséder un système de brouillage. Ainsi, il protégera totalement votre carte.

 

Le porte-carte Value Serve, une protection sûre et élégante

Le programme Merci cher client de Value Serve propose d’offrir à chaque client un porte-carte en cuir frappé de ses initiales lorsqu’il commande ou renouvelle sa carte de paiement. Mais cet élégant objet n’est pas uniquement décoratif. Un matériau spécial, le Tyvek compose sa doublure. Celui-ci fait de votre porte-carte une cage de Faraday, qui protège votre moyen de paiement des pickpockets virtuels comme d’une démagnétisation accidentelle. Le polyéthène est la matière de base du Tyvek.

Sa grande légèreté et son extrême résistance le rendent discret et efficace. Il est également recyclable !

Grâce au porte-carte Value Serve, vous pourrez donc allier élégance et sécurité et continuer d’utiliser votre carte sans contact en toute sérénité.

 

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Olivier CARRE
Olivier CARRE
Directeur Marketing