La carte titre-restaurant, une carte de paiement pas comme les autres

Les tickets-restaurant, qui accompagnent les salariés depuis plus de cinquante ans, auront bientôt leur place au musée. Ils tendent en effet à disparaître face à des solutions plus performantes reposant sur les technologies numériques. Place désormais à la carte titre-restaurant, plus pratique, plus souple d’usage et bien moins encombrante !

Un peu d’histoire et quelques précisions

Depuis 1913, les employeurs ont l’obligation d’offrir à leur personnel la possibilité de prendre un repas dans des conditions satisfaisantes. Dans les années 1950, un chef d’entreprise anglais imagine des « bons repas », utilisables chez certains restaurateurs. L’idée, reprise en France, aboutit au début des années 1960 à la création de diverses sociétés proposant ce service : Le Chèque-Restaurant, Le Ticket Restaurant, Le Chèque Déjeuner. Ce dispositif à succès entre dans la loi en 1967. Exonérés de diverses façons et destinés aux salariés, il devient un avantage social pour ces derniers.

En 1977, la Commission nationale des titres-restaurant ou CNTR voit le jour. Elle a pour mission de coordonner le système des titres-restaurant. À ce titre, l’interlocuteur unique des différents protagonistes, émetteurs de titres, employeurs, salariés et commerçants se doit d’être la Commission. En 2008, le législateur intègre les dispositions relatives aux titres-restaurant dans le Code du travail. Ainsi, le marché du titre-restaurant connaît à cette époque d’importantes évolutions, liées aux nouvelles technologies. Un décret de 2014 encadre l’usage des titres-restaurant dématérialisés, tandis que les acteurs du marché se multiplient.

Du ticket restaurant à la carte titre-restaurant dématérialisée

Les trois entreprises originelles, créées dans les années 1960, sont aujourd’hui aux mains de grands groupes. Sodexo a racheté le Chèque Restaurant en 1987, Le Ticket Restaurant échoit à Edenred, issu du groupe Accor. Et enfin, le Groupe Chèque Déjeuner, issu d’une société coopérative, est rebaptisé Up en 2015. Ces opérateurs historiques sont aujourd’hui concurrencés par de nouveaux venus. Le Chèque de Table, créé en 1982 par le groupe Banque populaire, est nommé aujourd’hui chèque Apetiz. Puis en 2017, un nouveau venu s’attaque au marché : Lunchr, associé à MasterCard, propose pour la première fois des titres entièrement dématérialisés. Enfin, les tout nouveaux Resto Flash et Wedoofood viennent compléter ce panel.

Mais au fond, en quoi consiste exactement le service qu’ils proposent ? Le titre-restaurant est un moyen de paiement nominatif. Il permet au salarié de prendre ses repas à l’extérieur lorsqu’il ne dispose pas d’une cantine. L’employeur l’achète et le distribue ensuite à ses salariés. Ceux-ci le cofinancent à hauteur de 40 à 50 %. Il ne s’agit pas d’une monnaie ni d’un titre financier. Il ne peut être utilisé que dans les restaurants, épiceries, grandes surfaces et primeurs. On ne peut ainsi acheter que des aliments immédiatement consommables. Il est non cessible, et son usage est plafonné à l’équivalent de deux titres par jour, soit environ 19 €. Enfin, le salarié peut y prétendre si son repas est compris dans ses horaires de travail.

 

Vers de nouvelles pratiques, la carte titre-restaurant dématérialisée

Depuis 2014, la révolution numérique a conduit à la mise en place de la carte titre-restaurant, qui révolutionne la pratique de cet outil. S’appuyant sur les réseaux bancaires Visa et MasterCard, elle comporte en effet de nombreux avantages. Le premier est le gain de place. Elle est bien plus facile à manier qu’un carnet de tickets, plus souple d’usage. Elle permet notamment de régler son repas au centime près. Tandis que les chèques titre-restaurant ne permettent pas de rendu de monnaie. Elle est donc beaucoup plus économique. Pour l’employeur, son usage est également plus souple, puisqu’elle peut être créditée à l’avance. Elle comporte de plus un plafond automatique journalier de 19 €. Pour les restaurateurs enfin, elle représente un gain de temps précieux. En effet, bien plus rapidement qu’avec les tickets, le remboursement est automatique.

Aujourd’hui émerge une nouvelle génération de cartes titre-restaurant, sous l’impulsion de quatre acteurs historiques : Sodexo, Edenred, Up et Natixis. En 2012, ces quatre prestataires ont imaginé la plateforme Conecs, pour gérer les flux de transaction de leurs cartes titres-restaurant. Fin 2018, le réseau Conecs s’est associé à MasterCard et à Visa. Cette nouvelle organisation permet d’éviter les frais de transferts bancaires pour les commerçants. Ces nouvelles cartes simplifient également la comptabilité des professionnels. Elles sont généralement couplées à une application, qui permet au détenteur une gestion simplifiée de son compte titre-restaurant. Certaines proposent même une géolocalisation des restaurants affiliés ! Resto Flash et Moneo Resto, imaginé par MasterCard, fonctionnent également sur ce principe. Les réseaux bancaires participent donc pleinement aujourd’hui à la dématérialisation des titres-restaurant.

 

Le programme Merci Cher Client de Value Serve, pour mettre en valeur vos cartes titre-restaurant

La carte titre-restaurant fait aujourd’hui partie du quotidien des salariés. Utilisée chaque jour, les salariés recherchent la protection et la mise en valeur de la carte. C’est désormais possible grâce au programme « Merci Cher Client ! » conçu par ValueServe. Les émetteurs de carte de paiement consacrent en effet des sommes importantes à la fabrication de porte-cartes en PVC ou cuir, qui s’avèrent souvent de qualité décevante. ValueServe vous propose une option totalement différente. Offrez à vos clients, un porte-cartes en cuir de qualité personnalisé, frappé de leurs initiales. Idéal lors de commande ou de renouvellement de leur carte. ValueServe expédie gratuitement à leur domicile, cet objet qui a le mérite d’être beau et pratique. De plus, grâce au mécanisme autopayant conçu par Value Serve, cette délicate attention ne vous coûtera rien. « Avec Merci Cher Client ! », mettez en valeur vos cartes titre-restaurant !

Olivier CARRE
Olivier CARRE
Directeur Marketing